Puget Rostang, ancien chef lieu de seigneurie au XIIe siècle, n’était pas connu de tout nos randonneurs. Il est vrai que cette route qui part derrière Puget Théniers n’est pas très courue. Ma première randonnée d’hiver. Le vrai froid à l’arrivée sur le parking de l’écomusée de Puget rostang! La montée s’effectue à l’ombre dans la discipline de la lutte contre le froid piquant. Assez vite la chaleur reviens, à la faveur de l’effort, puis surtout lorsque l’on arrive sur la crête et que le soleil finit de nous réchauffer.

La montée se poursuit dans la bonne humeur.  Elle ne se tarit pas même lorsque la pente se cabre et que les foules se taisent. La montée s’effectue comme cela, assez tranquillement pour accéder doucement au col de la Barbenière. Au fur et à mesure que l’on monte, le panorama grandiose de 360° que l’on découvrira au sommet se dévoile peu à peu. Le groupe de sportif n’est pas rassasié des 780 mètre de dénivelé avalés jusqu’ici. Alors qu’à cela ne tienne nous gravirons les 100 mètres de dénivelé qui nous séparent du sommet pour aller y casser la croûte. Superbe! d’un côté le fleuve Var jusqu’à Entrevaux puis le Saint Honotat et les sommets de l’Âne au loin enneigés. Puis au Nord les masses rouges du Barrot avec la cime du Raton et le Mounier derrière. Enfin les sommets de Haute Vésubie au fond à l’Est avec le Gelas très visible, le Bego et le Grand Capelet. Mine de rien cet endroit méconnu offre un panorama exceptionnel!

C’est lors de la redescente au col de Mairola que l’on découvre l’autre côté de la montagne que l’on vient de gravir : complètement effondré sur elle même! Comme coupée en deux. On découvre aussi la marne friable qui la compose et l’on comprend mieux. Ce mélange de calcaire et d’argile n’aurait pas résisté à l’écoulement du Cians voisin à ses pieds.

La descente se fait au chaud soleil d’automne. Grand succès! Alors que la terrasse du bar de Puget théniers un peu plus tard n’en a pas eu beaucoup. Le palme de la « vraie » revient à Nicole qui a été la seule à prendre une bière pendant que les autres se gelaient. La palme du « lâcheur » à Safir qui s’est pris le café perso au chaud…