De nombreux candidats à des apports de frais – et surtout à la sympathie et la convivialité des sorties altiplus – étaient encore au RDV ce matin d’été torride. D’ailleurs, malgré l’altitude, ce n’est ni à Saint martin, ni même au parking du boréon supérieur (1900 m) mais bel et bien à moitié de la montée prévue au lac que la fraîcheur nous est enfin parvenue!
Il semblerait pas contre que le vallon du boréon, haut lieu de l’exploitation forestière (et lieux des premiers retours de loups observés en 1992) ait été préservé de l’attaque exceptionnelle de la tordeuse du mélèze dont souffre quasi tous les massifs forestiers de l’étage sub-alpin. Il semblerait que cette journée du 23 juillet reste dans mon esprit et celui de nombreux participants présents ce jour là comme une journée de fréquentation touristique particulièrement dense. Rendez vous compte: au moins 60 personnes à pique niquer autour du lac de trécolpass, des infractions en veut en voilà (poste de musique à tue tête, tente laissée sur la presqu’île au milieu du lac,…)…
Passons, ceci ne nous a pas empêcher de profiter pleinement de nombreux chamois ainsi que – bonne surprise – une famille bouquetin au complet, relativement à l’aise au milieu des clients du refuge de la cougourde. Le panorama de cet endroit embrassant les crêtes du Pélago à la cime de l’agnelière en passant par la tête de la ruine et le caïre de la cougourde. L’ensemble de la panoplie de couleurs et de formes apportées par les fleurs d’été est maintenant à maturité. Quel spectacle!
Les plus curieux/ les plus en forme auront gravis quelque centaine de mètres de plus pour aller toucher la neige et surprendre les premiers cabris de l’année à se laisser voir. Une très belle journée en groupe qui s’achève autour d’une bière, à 50 mètre de la voiture, que demander de plus à Altiplus!