Une météo un peu incertaine, un joli 750m de dénivelé annoncé, … Les conditions étaient réunies pour que seule une poignée de courageux osent pointer le bout de leur nez ce dimanche matin à Breil. Et pourtant, défiant tous les sondages (c’est à la mode en ce moment…), c’est pas moins de 17 randonneurs accompagnés de 2 guides (soit 19 personnes selon ma calculatrice) qui étaient au départ et motivés pour découvrir ce vallon aux apparences sauvages, à l’accès difficile (et pas seulement en apparence!) et pourtant aux si nombreuses traces d’occupations humaines : terrasses, hameaux, « casouns », carrière, …
Et bien leur en a pris car, une fois sorti (non sans difficultés…) de l’enceinte de la ville par la porte de Gêne et s’être placé sous la protection de Saint Antoine, ils ont pu profiter des magnifiques couleurs de l’automne embellissant ce vallon escarpé, se réchauffer aux rayons d’un soleil chassant les derniers nuages, goûter au Sumac, découvrir les vestiges d’une importante carrière de pierres de taille et de son téléphérique (information confirmée et vérifiée, voir photo ci-contre!), traverser un jardin tropical inattendu à 500m d’altitude, … Mais aussi, puisqu’il y a toujours des « mais », ils ont du transpirer pour venir à bout d’une raide et longue ascension, traverser des ruisseaux sur des pierres glissantes et porter secours à un randonneur victime d’une impressionnante chute!
Il faut aussi noter la bonne action des randonneurs qui se sont relayer pour descendre un gros bidon en plastique, rempli, abandonné tout en haut du vallon : bravo et merci à eux!
Une belle journée qui s’est terminée dans la bonne humeur autour d’un verre.
Merci à Noemi pour le soutien de l’accompagnateur et aux photographes : Jean-Jacques et Patrick.