De la Siagne au sommet, ou plutôt du Vieux Pont au plateau, il y a pêlemêle : 600 mètres de dénivelé / une marmite de chaudronniers / des rapaces et des charognards / des randonneurs perdus / des escarpements / des ruines … et encore plein de choses, et à la descente aussi c’est farci.

Alors pour voir tout ça, il faut prendre le temps de monter en passant par des chemins qui n’en sont pas toujours. Il faut prendre le temps de s’arrêter pour regarder et écouter les zozios, et l’accompagnateur qui parle trop. Il faut prendre le temps de contempler ce qui est tout petit sous nos pieds et ce qui est trop vaste pour l’embrasser.

Pour voir tout ça, il faut aussi être motivé (c’est le principal), en bonne compagnie (un super groupe), avoir de quoi se restaurer (et partager), être un peu équipé (le sécateur), mais surtout faire confiance au guide (et son fameux ¼ d’heure). Finalement nous avons tout vu, et on est même redescendu.

A très bientôt et merci Nicole pour les photos.