La cime de Bonvillars n’est pas très connue, et pour cause il n’y a pas de chemin officiel qui mène à son sommet. Il n’en fallait pas plus pour exciter notre curiosité de randonneur explorateur. Résultat des courses : un circuit aux ambiances variées et sauvages, avec du dénivelé, de la distance et des passages techniques.
Après les fortes précipitations nocturnes, le doute aurait pu l’emporter, mais les prévisions météo allant toutes dans le même sens, ça valait vraiment le coup de le tenter. La montée se fait bien jusqu’au col Saint Pierre, et lorsqu’on découvre ce petit coin de paradis, on reste coi. C’est propre, c’est tranquille, c’est accueillant, c’est retapé, c’est beau.
Ensuite, il faut poursuivre vers le sommet et ça se corse un peu. C’est vrai, qu’il est bon d’être en forme et de connaitre l’itinéraire pour en profiter pleinement. Et bin ce qui devait arriver arriva : tout le monde s’est retrouvé au sommet sans avoir l’impression de forcer. Presque à dire que c’était trop facile, et qu’on en voulait plus.
Mais en attendant, le moment est aux congratulations, admiration, photos, salades, discussions, sandwichs, plaisanteries, boissons, re-photos, chocolats, re-plaisanterie et puis… sieste… un bon moment …
Allons-y ! Car c’est pas le tout ! Maintenant faut traverser et puis redescendre. Et c’est là que l’entrainement paye et que les bâtons servent. Quand sur la digestion on se relâche un peu, puis que le soleil baisse, et que les genoux commencent à grincer, que les pas s’accumulent, que le soleil disparait, que le sac commence à peser, et que les poses ne servent plus à rien. Alors, il est temps d’arriver.
Finalement, tout le monde à son compte : c’est une vraie sportive et de qualité en plus. La prochaine fois, on cours à la descente pour profiter de la bière à l’arrivée.
A bientôt Jean