Nous avons fuit le temps lourd et humide qui régnait sur la Côte d’Azur pour aller nous réfugier dans notre précieux arrière-pays montagnard. Et c’est autour du Col de Salèse que nous avons trouvé un asile à hauteur de nos ambitions.
L’aventure commence sur le parking ; pour trouver une place. Il est plein à craquer. Tout le monde aurait-il eu la même idée que nous ? Non. Ce week-end, c’est la fête à Mollières. Alors les visiteurs affluent. Nous, nous en profitons, pour nous échapper sur les crêtes du vallon de Salèse. Bien agréable.
Sur ce petit chemin qui serpente en bordure de ravin, l’attrait n’est pas tant la vue, mais le tapis de myrtilles qui couvre le sol. Impossible de ne pas étendre la pause boisson à la cueillette !
Pause déjeuner avec panorama splendide sur le crête frontalière : Pointe Giegn, Aiguilles de Préfouns et Cime de Frémamorte. L’impression d’être seul au monde. Seuls les beuglements des vaches de Salèse nous rappellent que la civilisation n’est pas si loin.
Nous la retrouvons d’ailleurs assez vite, la civilisation, au bord du Lac des Adus, encore bel et bien rempli en ce milieu d’été. Son eau presque tiède est un bonheur pour ceux qui ont pensé à introduire dans leur besace un maillot de bain.
Ce n’est qu’après avoir laissé les lancinants lacets de la descente derrière nous que nous bouclons cette boucle dominicale, avant d’aller prolonger le plaisir de l’air pur au chalet-bistrot du coin ; celui-là même qui jouxte la fromagerie …