On dit de la Corneille, oiseau babillard au cri rauque et puissant, qu’elle criaille, craille, babille ou graille. Elle est aussi surnommée petit corbeau ou corbine à cause de son plumage noir brillant et de ses habitudes qui la rapprochent du corbeau. D’un naturel fort rusé et méfiant, elle ne donne guère dans les pièges qu’on lui tend car son odorat est très subtil.

La Corneille est carnassière et se nourrit de charognes mais aussi de vers, d’insectes, de grains et de noix dont elle est friande, elle pille aussi les nids des autres oiseaux. Comme la pie, elle est capable de parler et de dérober tout ce qui brille.

On prétend que la Corneille vit neuf âges de l’homme, qu’elle sert de guide aux cigognes pour traverser les mers et qu’elle s’allie au héron pour combattre la belette et le renard, ses grands ennemis. Elle a la chouette en horreur et prend un malin plaisir à casser les œufs de cette dernière. La Corneille aurait un instinct pour prédire l’avenir et, de tous les oiseaux, elle était de loin celle que l’on consultait le plus pour les augures en observant son cri, son chant ou son vol. Cependant, les anciens interprétaient son chant comme un mauvais présage. Elle est aussi l’emblème de l’indiscrétion.

Enfin bon, tout ça c’est bien intéressant mais au trou des Corneilles, des Corneilles, on n’en a pas vu du tout ! On a bien vu quelques vautours mais pas le fameux oiseau qui est censé s’abriter dans cette curiosité géologique pour fuir les chaleurs de l’été.

Au départ de Roya 13 courageux marcheurs aguerris, 2 jeunes randonneurs et un accompagnateur en herbe traversent ce charmant village de la Tinée et empruntent la piste qui mène au col de Pal.

Nous aurons le temps de profiter d’une belle matinée en découvrant un panorama magnifique sur le Mont Mounier et ses alentours. La traversée des roubines noires sous les falaises calcaires avec les senteurs de Lavande en fleurs, la découverte des granges typiques de la Tinée, des restanques et des pâturages toujours verts alors que nous sommes presque à la mi-aout…

Tiens pourquoi sont-elles toujours aussi vertes nos montagnes d’ailleurs ? D’habitude, à cette période tout est sec… Ah oui c’est parcequ’il pleut presque tous les jours depuis le mois de Janvier !

Donc inévitablement après notre bain de soleil en bordure de rivière, nous expérimenterons avec plus ou moins de plaisir cette (très) rafraichissante douche d’été  à notre arrivée au Clos Giordan!

On terminera ensuite notre ballade par un verre mérité dans le gîte local où on constatera que tous les randonneurs du coin s’étaient réfugiés.

Merci à tous pour votre sympathique participation à cette randonnée !

A bientôt Raphael