Pour cette randonnée, nous avions réussi à obtenir l’autorisation de nous garer au col de Salèse ; ce qui permet en gagnant environ deux heures de marche, de pouvoir aller plus haut en altitude.
A partir du col de Salèse, point de passage historique entre la Tinée et la Vésubie, nous avons pris le chemin en direction du lac Nègre. Il remonte tranquillement dans une mélézin, où nous avons croisé un troupeau de vaches – élevage traditionnel dans ce coin du Mercantour.
Puis arrivés au Camp Soubran, au pied du Caïre Pounchu (le rocher pointu), nous avons bifurqué vers le col de Frémamorte. Ici ce sont des mouflons que nous avons observé, de loin, mais quand même bien identifiés grâce aux jumelles.
En progressant encore un peu, c’est le brouillard que nous avons rencontré ; lequel nous a accompagné jusqu’au col sur la frontière, où un courant d’air venant d’Italie, ne nous a pas permis d’y casser la croute. Tout le monde étant d’accord, pour dire que le sommet n’était pas accessible dans de telles conditions, nous avons vite pris le chemin de la descente.
De retour aux lacs de Frémamorte, la pause s’est imposée. Mais pas la sieste, car ce n’était pas la journée idéale pour se laisser aller au lâcher prise. Grâce à la rénovation du chemin, de bonnes marches nous ont sagement reconduits jusqu’au parking. Ce retour en début d’après-midi, nous a laissé le temps de nous attabler au gîte du Boréon, chez Nico, pour une bière ou un chocolat chaud.
A bientôt Jean Capitan