Le Baudon c’est la montagne à la mer. Elle est tellement proche, tellement présente qu’il ne faut pas oublier sa canne à pêche quand on monte là-haut.
Pour aller là-haut, on passe par des sentiers qui montent, qui montent, qui montent…guiliguiliguili. Et puis après pour redescendre on emprunte d’autres sentiers qui finissent au paradis.
Le paradis du coin, c’est Saint Agnès : village décor de cinéma, panorama synoptique, terrasse de café ultra sympathique, menus orgiaques… ça vaut vraiment le détour.
Des détours on en fait plein dans cette balade, notamment parce qu’on passe du versant sud au versant nord, parce qu’on franchit quatre cols, parce qu’on remonte quand on en a plus envie.
L’envie ça se travaille, ça s’entretient. L’envie d’aller là-haut. L’envie d’aller voir plus loin. L’envie de se vider la tête. L’envie de se fatiguer le corps. L’envie de partager.
Partager quoi ? Tout seul, l’un derrière l’autre, chacun dans sa tête. Et pourtant tous ensemble, vers le même objectif, à l’écoute les uns des autres. Parce que l’autre, c’est la vie.
Vivre. Se sentir vivre. C’est peut-être ça qu’on cherche en montant là-haut. Pour ma part, cette fois c’était réussi. Bingo ! aujourd’hui, c’était « du beau, du bon, du Baudon ».
Merci à vous et à bientôt, Jean.