Entre pays mentonnais et pays sospellois, le circuit du mont Razet permet de marcher sur une de ces grosses collines qui ont vraiment les pieds dans l’eau.
Après un rendez-vous qui pouvait sembler matinal, par rapport à la proximité de la randonnée, nous avons rejoint le col de Castillon. L’itinéraire commence cool, mais assez vite l’inclinaison du sentier divise le groupe. Quelques pauses permettent de ne pas se perdre de vue, et que tous les participants profitent des explications sur ce qui nous entoure.
A la baisse de Scuvion, la vue sur le massif du Mercantour est magnifique. D’ici nous corrigeons quelque peu l’itinéraire proposé par le Randoxygène, en rejoignant le col de Roulabre. Cela permet de tourner autour du mont Razet, avant d’en faire l’ascension, et de profiter de l’alternance entre les ambiances d’ubac et d’adret.
Puis c’est le passage au lieu-dit de la Pierre Pointue, où les jeunes passionnés de l’histoire militaire se transforment en chiens fous, avec pour objectif de tout visiter. Mais avant tout, le sommet ! Pas tellement pour ce qu’il représente, mais surtout parce que la pause pique-nique y est prévue. C’est un petit sommet, mais qui permet d’aborder beaucoup de sujets, notamment sur l’occupation humaine depuis la nuit des temps jusqu’à aujourd’hui, de migration en migration.
Puis c’est la descente – avec cette fois une vraie visite du poste militaire avancé – et enchaînement des lacets dans ce raide versant. Le chemin est caillouteux, avec des marches naturelles pas toujours faciles à négocier et qui mettent à rude épreuve les genoux et les cuisses des pratiquants les moins entraîner. Une chute de l’une des participantes, heureusement sans gravité, montre bien qu’il faut rester vigilant.
A bientôt Jean Capitant