« C’est peut être un peu tôt dans la saison pour faire cette randonnée non? Il fait bien trop chaud! » ai-je entendu dire lorsque nous avons commencé à peiner dans la chaleur montante du jour bien entamé, à quelques encablures du sanctuaire de la madone de fenestre sur le chemin du pas des ladres.

Arrivé au sommet de l’Agnelière quelques heures plus tard les mêmes (ils se reconnaîtrons) battaient en retraite sous le froid du (faible) vent qui soufflait au sommet. Certes le soleil nous avait laissé tomber dès midi pour rester voilé par de fortes entrées maritimes dans l’après-midi.

La vue sur le Gelas depuis le sommet de l’Agnelière est unique. De l’autre côté, c’est la tête de la Ruine puis la cime de baissette (qui cache la cime du Mercantour) puis les caïres négres du Pelago.

Un belle randonnée de vraie Montagne sur un classique vésubien: le pas des ladres et le col de fenestre en août c’est à dire la garantie de voir des bouquetins en famille. Mais pour cela il nous aura fallu accueillir Gaël parmi  nous. Pour le bizuter, on a pensé lui dire que ce n’était pas la peine d’amener de pique nique ni de chapeau et de ne pas déjeuner le matin. Et ça a marché, résultat une magnifique chute de tension dans la montée pour lui!

Il nous aura fallu aussi se farcir la tarte aux myrtilles de Patrick au refuge de la madone puis le « brous fort » du Père Parmentier de la vacherie du même nom.

Non, je vous jure, une dure journée…